Dans
une précédente communication, en utilisant l'analogie des réseaux ferroviaires, je vous faisais part de l'évolution de SPIDERnet. Il s'agissait à l'époque de relater l'inauguration de la deuxième génération de la gare centrale de triage, autorisant les croisements de vos précieux trains données à quelques 320 Mbits/s (Mega bits par seconde).Aujourd'hui SPIDERnet "délocalise". L'achat de nouveaux commutateurs a permis de construire de nouvelles gares régionales (une dans chaque aile du bâtiment). Ainsi, pour des échanges régionaux, il n'est plus besoin de transiter par la gare centrale. La répartition des serveurs sur ces nouvelles unités d'aiguillage permet une meilleure gestion des flux. Une nouvelle gare centrale, d'une capacité de 800
Mbits/s, permet d'interconnecter les différentes unités régionales et les principaux serveurs. L'utilisation de lignes optiques a permis de multiplier par 10 le nombre de voies (100 Mbits/s au lieu de 10 Mbits/s) desservant les nouvelles gares régionales. Les dessertes locales ont été multipliées. Le nombres de "voyageurs" se partageant un segment local a été ramené à 8, (il était auparavant de 12 ou 24).Cette architecture est prête à accueillir les nouveaux flux tels que la téléphonie sur IP, ou les nouvelles applications video sur inter/intra/extra-net. Alors que le
Gigabits/s (Milliard d'informations par seconde) (1) est déjà dans les catalogues, (mais la raison du portefeuille nous dicte la patience), le Térabit/s (mille milliards de bits/s), est déjà opérationnel dans les laboratoires des constructeurs.
Jacques Landru
Administrateur Spidernet
E.N.I.C. Le 09/06/1998
Unités de débits :